Il n’aura échappé à personne que le marché du travail s’est largement durcit au cours de la dernière décennie pour deux catégories de personnes en particulier: celles dont l’age commence par un deux ou par un cinq.
L’émergence de nouvelles technologies, par exemple celles liées à l’intelligence artificielle, mais surtout la prégnance persistante des contraintes et charges de tous ordres pesant sur les téméraires employeurs font que le phénomène qui n’est à mon avis pas prêt de s’estomper devient une donnée d’environnement à prendre en compte comme telle dans le cadre de l’élaboration d’un parcours professionnel.
Pour ces raisons, mais aussi et c’est de mon point de vue la meilleure nouvelle, du fait de la soif d’indépendance, du désir d’engagement personnel et de la volonté de prendre en main son destin de bon nombre de nos contemporains les deux catégories d’actifs potentiels qui nous préoccupent s’orientent de plus en plus fréquemment, que ce soit par choix ou par obligation, vers une stratégie de création de leur emploi, plutôt que sur le chemin de croix de sa recherche.
Le hic, car il y en a naturellement un, est que cette voie n’est pas à priori plus facile que le petit bonhomme de chemin à papa qui consistait à trouver un emploi au sortir de sa formation et de s’y maintenir voir, pour les meilleurs d’y prospérer jusqu’à la retraite en pimentant cette vie d’aventurier d’un soupçon de mobilité pour les plus fous. En effet on sait bien que sur les près de 500 000 entreprises créées chaque année en France et les plus de 2 000 000 crées dans l’ensemble de la francophonie très peu survivent à 5 ou 10 ans et que parmi ces rescapées la proportion d’entreprises réellement profitables est vraiment très faible.
L’entrepreneuriat a pour caractéristique première l’exercice conjoint de deux métiers, celui relevant du savoir-faire que l’on vend et celui d’entrepreneur. Dès lors le marché de l’aide et du conseil à tous ces néo-entrepreneurs fait florès. Malheureusement dans l’immense majorité des cas seuls les aspects techniques du métier d’entrepreneur sont enseignés. Il est bien sur indispensable de pouvoir établir un business plan crédible, ne serais-ce que pour se rassurer et donner à croire au banquier que l’on pourrait-être au nombre de l’infime minorité qui ne se cassera pas la figure à plus ou moins brève échéance. Il faut aussi pouvoir concevoir un plan marketing cohérent tant au projet qu’au marché. Comment par ailleurs lancer son entreprise, si petite soi-t-elle sans la moindre notion des équilibres comptables ? Et si l’entreprise requiert de la main d’œuvre il serait bien imprudent de s’y aventurer sans aucune notion de droit du travail ou de management. Et last but not least dans notre beau pays de France il faudrait être fou pour se dispenser de toute notion relative à l’immense sujet des relations aux diverses administrations entrant à tout bout de champ en interaction avec notre business.
Tout ceci est bel et bon mais si cela suffisait pour réussir on le saurait depuis longtemps. Les vrais clefs du succès sont ailleurs. Elle ne relèvent ni d’un don inné ni d’une chance insensée. C’est la raison d’être de ce blog au fil duquel je m’attacherai à partager avec vous non seulement les savoirs et les savoir-faire “académiques” relatifs à entrepreneuriat, mais surtout les vrais clefs du succès, celles qui font réellement la différence et que de nombreux entrepreneurs, dont moi ont mit un temps très (trop) long à les comprendre et les assimiler.
Bonjour,
Excellente analyse ! On est impatient de lire la suite.