Les dix commandements de l’entrepreneur heureux



1. Réalises pleinement ta raison d’être par la création de valeur et un niveau de contribution maximal.

2. Développes une attitude respectueuse des individus et de l’environnement pour plus de bien-être au travail.

3. Respectes constamment tes normes internes en termes de processus comme de résultats, ainsi que les exigences de tes clients.

4. Mesures tout ce que tu fais.

5. Intègres de façon permanente, systématique et contrôlée le respect des normes externes législatives et réglementaires.

6. Ne te laisses pas distraire de tes objectifs en termes de réussite financière, de reconnaissance du marché et de qualité de vie.

7. Aies toujours le souci de ton propre plaisir au travail, de celui de tous ceux qui t’entourent ainsi que de l’équilibre et de l’harmonie des relations.

8. Valorises les efforts et surtout les résultats atteints par tous tes collaborateurs sur les critères de réussite, d’intégration et de contribution sociale.

9. Donnes à tous tes collaborateurs les moyens de progresser constamment.

10. Ne sacrifies jamais ton indépendance et ton autonomie, seules garantes de ta liberté.

Certification des prestataires de formation : cherchez le cadeau !

La loi du 5 septembre 2018 fait obligation de certification pour tous les prestataires proposant des actions de formation professionnelle, de l’apprentissage, de la VAE ou des bilans de compétences s’ils souhaitent voir leurs actions financées sur fonds publics, fonds mutualisés ou paritaires.

Cette obligation se substitue au décret du 30 juin 2015 à partir du 1er janvier 2022, suite au report d’échéance décrété en raison de la crise du COVID-19. A cette date exit le DATADOCK, bienvenue à la certification QUALIOPI, selon le Référentiel National Qualité de juin 2019.

Certains pourraient se dire “on a le temps”. Ils auraient tort.
D’autres, surtout s’ils ont connu l’époque où il suffisait de se faire des cartes de visites pour être formateur, pourraient y voir un sale coup de l’Etat jacobin toujours prêt à augmenter les contraintes et par conséquent les coûts, au profit de quelques grosses structures ayant les moyens de satisfaire aux exigences et prêtes à s’engraisser sur le dos des petits qui n’auront pas pu ou su évoluer.
Ceux qui pensent réellement et sincèrement cela et qui n’envisagent pas de s’ouvrir l’esprit à une autre approche peuvent nous quitter dès maintenant.

Est-ce à dire qu’il n’y a pas de risque pour les formateurs indépendants ou les petites ou moyennes structures de formation ? Non bien sur. Raison de plus pour t’intéresser sérieusement au sujet.

Si tu fais partie de ceux qui ont persisté dans leur lecture, tu es peut-être un spécialiste de l’assurance qualité ou tu appartiens à une grosse structure ayant déjà une organisation adaptée ou les moyens de la mettre en place. Ce dispositif que tu appelais sans doute de tes vœux ne t’inquiète pas.

Si tu es décidé à entrer dans la démarche soit tu y étais déjà dans sa formule ancienne (DATADOCK),  soit tu perçois l’opportunité et désires la saisir. Dans les deux cas tu as raison.
Si tu renonces à entrer dans la démarche, parce que tu fonctionnais déjà sans le DATADOCK et que tu t’en trouves très bien ou parce que tu es DATADOCKE mais n’envisages pas franchir ce nouveau pas. Tu as peut-être raison, chaque cas particulier a sa propre vérité. Je t’invite néanmoins à bien réfléchir, en considérant que pour avoir ce que tu n’as pas tu es bien obligé de faire ce que tu ne faisais pas jusque là.
Dans tous les cas as-tu toutes les cartes en mains ? Connais-tu bien les règles du jeu ?

La certification est un vrai changement de paradigme par rapport au dispositif précédent. Il vaut mieux en saisir les tenants et les aboutissants pour entrer dans la démarche.
Une fois dedans il s’avère que chaque situation de travail spécifique appelle une réaction spécifique pour répondre aux exigences de la norme.

Mais avant tout chaque situation et chaque projet peut justifier un positionnement différent.
Pour y voir plus clair je te propose de répondre à un bref questionnaire qui te donne accès à une session stratégique gratuite ; séance de coaching individuel qui te permettra de décider d’entrer ou non dans la démarche et dans les deux cas de le faire de façon autonome si tu le souhaites et en maximisant tes résultats personnels.

Pour accéder au questionnaire en ligne cliques ICI

Le Business plan

Le business plan est l’étape incontournable de  toute création d’entreprise, si tu cherches des financements bien sur, mais même si ce n’est pas ton cas puisqu’il s’agit d’un document à valeur interne aussi bien qu’externe.

Comme je ne cesse de le répéter si ce merveilleux outil permettait de garantir le succès on le saurait depuis longtemps.

Il ne faut donc pas se précipiter dessus et bien valider les étapes précédentes qui consistent à créer toutes les conditions du succès de ton entreprise et à définir ta stratégie avant de te préoccuper de quelque mise en œuvre que ce soit.

Si tu suis ce conseil tu sera en mesure de vérifier préalablement à tout ton aptitude réelle à entreprendre et la solidité intrinsèque de ton projet. Tu pourras dès lors affirmer que tu es doué pour entreprendre. Cependant, comme le chantait très justement Georges Brassens “sans technique un don n’est rien qu’une sale manie”. Alors il faut aussi te préparer à établir un business plan qui soit à la fois capable de te fournir un support efficace de conduite de ton projet et d’aplanir toutes les inquiétudes de tes financeurs et partenaires.

Les modèles de business plan ne manquent pas, ni dans la littérature, ni sur internet. Tu peux aller faire ton marché dans ce grand bazar et y trouver chaussure à ton pied, ou si tu préfères plan d’affaire faisant ton affaire.
Attention tout de même le business plan, document destiné notamment à des lecteurs externes au projet, a la très fâcheuse caractéristique de poser des réponses, plutôt que des questions. D’où mon insistance, … lourde, à passer par les phases préalables de réflexion sur le projet.
La clef de la réussite est que ton plan soit à tous points de vue le reflet de la clarté de ta vision d’entrepreneur sur les composantes de ton projet.

Le résumé en une page, traditionnelle aide à la vision globale du lecteur, qui ouvrira le document pourra soit se présenter sous une forme littéraire classique soit revêtir une forme plus schématique  et plus visuelle. Cette seconde approche inspirée par exemple de la carte stratégique ou du canevas d’Alexander Osterwalder a largement ma préférence. je te donnerai ma propre vision de cette vitrine de ton projet ultérieurement. Il est bien connu que cette partie se réalise en tout dernier lieu.

La description de l’entreprise, au-delà de la raison sociale et de la forme juridique devra être le reflet de ta vison claire de la structure et de ton organisation. Tu décriras donc très précisément la raison d’être de ton entreprise et ses fondamentaux dont devront découler logiquement

  • La structure et les infrastructures que tu envisages au départ et au décours des différentes phases d’évolution que tu as prévues
  • Ton modèle d’organisation détaillé (services, équipes, partenariats, types et modalités d’interaction, processus de contrôle, etc.)
  • Ton plan de systématisation et d’optimisation tant des process de production que des fonctions support et ta politique d’assurance qualité


Au chapitre des produits et services tu devra montrer ta vision claire de ceux-ci en termes de nature et de caractéristiques de gamme, bien sur mais aussi et surtout de valeur apportée au client (besoins satisfaits).

Tu n’oublieras pas tout ce qui entoure ton offre produit et notamment toutes les prestations associées avant, pendant et après la vente qui feront de ton offre une offre “waouh !!!” dont ton client se souviendra et parlera autour de lui. Et tu le feras d’autant plus volontiers que si tu veux réussir c’est de ton client qu’il faudra tomber amoureux et surtout pas de ton produit !

Viens maintenant le temps d’aborder la description de ton marché. Ce qui doit être le reflet de ta vision claire de ton client.
Celui là en effet cela doit être ton chouchou, ton préféré, ton favori, ton protégé. Tu dois tout savoir de lui. Qui il est, où il est, ce qu’il fait, comment il le fait, quand il le fait, pourquoi, combien de fois. Tu dois savoir en quoi ce que tu proposes lui est indispensable et ce qu’il est prêt à donner pour l’avoir.
Et pour savoir tout çà il n’y a qu’une seule bonne méthode : tu lui demandes !     

En langage techno on dit tu fais une étude de marché. Nous aurons l’occasion d’y revenir tellement le sujet est important.
Il est en effet très facile de passer beaucoup de temps là-dessus, si on veut on peut même y consacrer beaucoup d’argent sans toujours un résultat très probant.

La clef en la matière est de se poser les bonnes questions, ce qui suppose de savoir exactement ce que l’on veut. Nous en avons déjà parlé et nous aurons bien sur l’occasion d’approfondir la question.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

Si un jour on te propose un investissement en t’assurant qu’il n’y a aucun risque … FUIS !!!
Alors bien sur ne fais pas ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse, surtout si tu as besoin de financement, mais même si ce n’est pas le cas.

Il y a deux écoles en ce qui concerne l’analyse des risques dans un business plan. Soit point par point, pour chacun des aspects traités soit globalement en fin de présentation du projet. Cette seconde approche a de loin ma préférence parce qu’elle permet d’organiser la pensée par types de causes et bien sur de proposer un plan global et cohérent de mitigation des risques.

Les causes sont avant tout humaines, avec en tout premier lieu celles liées à l’entrepreneur lui-même, en second lieux celles liées aux clients et en troisième lieu celles liées aux collaborateurs et ou aux partenaires. En matière d’entrepreneuriat il ne vaut jamais mieux être seul mais il faut toujours être bien accompagné.
Le second ordre de causes est lié à l’environnement, concurrentiel, économique, législatif et réglementaire,  technologique, culturel.

Au delà de l’analyse des risques le plan de mitigation devra comporter les mesures envisagées pour diminuer la probabilité de survenue de chaque risque  identifié, en limiter l’impact sur le projet et le dispositif de suivi de l’évolution des risques tout au long de la vie du projet.

Il va bien sur sans dire que ce travail d’analyse des risques devra être réalisé  de façon exhaustive et objective parce que si parmi les risques il en existe au moins un à très forte probabilité de survenue et à très fort impact sur le projet il faudra bien sur remettre le projet en cause et dans ce cas là tu es le premier et le plus intéressé.    


Ce business plan est ton bébé mais ne perds pas de vue qu’il comporte un certain nombre d’annexes aussi importantes aux yeux du lecteur que le plan lui-même.

Il s’agit :

  • Du plan d’action détaillé pour la mise en œuvre du projet
  • Du prévisionnel sur trois ans
  • Du plan marketing     



Une vision claire et partagée

Beaucoup d’entrepreneurs, surtout les entrepreneurs individuels, mais pas uniquement ceux-là, font énormément de choses dans leur entreprise, toutes extrêmement importantes, mais qui pourraient presque toutes être faites, souvent mieux, par quelqu’un d’autre. Nous aurons l’occasion de revenir sur cette notion dans un autre article.

Ce faisant ils travaillent dans leur entreprise, oubliant trop souvent de travailler sur leur entreprise. Or le positionnement naturel de l’entrepreneur est de travailler sur son entreprise et d’en assurer le pilotage prioritairement à toute autre tâche.

Piloter, que ce soit une entreprise, une formule 1 , un bobsleigh ou une tondeuse à gazon implique à minima de savoir où l’on va et par quel chemin on souhaite y aller. C’est à ce point de la réflexion entrepreneuriale que l’on mesure pleinement le pouvoir de la clarté.

Il faut donc être clair sur les objectifs à court, moyen et long terme, ce qui suppose de l’être sur:

– la raison d’être de l’entreprise
– le profil des clients et la nature des produits
Il faut également avoir une excellente visibilité sur les éléments d’environnement
Il faut enfin être parfaitement clair sur les valeurs de l’entreprise

Le code de la route prescrit d’allumer ses phares quand il fait sombre et de mettre son clignotant lorsque l’on change de direction ou si on souhaite dépasser
La raison en est bien sur qu’il ne suffit pas de savoir où l’on va pour éviter les accidents mais il faut de surcroit que ceci soit clair pour tout le monde.
L’affichage sincère des valeurs et de la raison d’être de l’entreprise notamment ont de multiples effets bénéfiques pour le business, notamment d’attirer les clients, les partenaires, les collaborateurs que l’on veut et faire fuir les autres.
Même concernant les clients il ne faut pas hésiter à être sélectif car l’attitude inverse qui consisterait à tenter de plaire à tout le monde conduirait quasi inévitablement à ne plaire à personne.

Voilà, cher ami entrepreneur passionné quelques pistes de réflexions qui pourront t’éviter de te prendre un mur en pleine poire faute d’avoir éclairé ta lanterne et celle de tous ceux qui entrent en interaction avec ton business.



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Projet professionnel entrepreneurial : Créer les conditions du succès

Partant du principe qu’un projet de business bien monté, c’est à dire cochant toutes les cases du dossier type et rassurant suffisamment investisseurs et banquiers a toutes chances d’aboutir la plupart des formateurs et mentors en stratégie d’entreprise concentrent leurs efforts de transmission de savoir et de savoir faire sur ces aspects.

L’histoire semble leur donner raison dans un premier temps puisque la plupart des dossiers ainsi montés aboutissent à une création effective d’entreprise.

En réalité si cela permettait de réussir son projet d’entreprise il y a beau temps qu’on le saurait ! En effet parmi les entreprises ainsi créées 50% périclitent en 3 à 5 ans et 90% ont cessé d’exister à 10 ans. Parmi les 10% de rescapées 4% sont profitables, 1% sont prospères. Enfin parmi celles-ci 5% font plus de 5 millions de CA et 1% font plus de 10 millions de CA (soit 4 pour mille).

Le facteur explicatif déterminant de cette approche a pour nom confort. Nous allons voir ce qui peut faire cartonner et ce qui peut cramer un business mais il faut bien dire que le facteur le plus déterminant dans un sens comme dans l’autre est l’entrepreneur lui-même. Et bien sur il est aussi peu confortable pour le formateur ou le conseil que pour le client de se pencher sur les qualités propres de l’individu. Alors on s’en tient tranquillement aux aspects techniques qui ont l’immense avantage de ne déranger personne. Malheureusement, comme dit mon coach préféré (dont je vous reparlerai dans un autre article) tout ce que tu veux est en dehors de ta zone de confort … sinon tu l’aurais déjà !

Qu’il n’y ait cependant pas d’ambiguïté, les aspects techniques de la création d’entreprise sont absolument indispensables et incontournables et nous les évoquerons régulièrement au fil de ce blog. Simplement un certain nombre d’autres réflexions de la plus haute importance doivent être menées avant toute élaboration d’un projet d’entreprise et poursuivies tout au long de la vie de celle-ci et c’est ce qui constitue le vrai plus de notre réflexion commune.

Bon à ce stade, je te vois d’ici, cher lecteur, trépignant derrière ton écran à te dire oui, bon mais alors c’est quoi ces fameuses conditions du succès ? Et bien il y a deux catégories principales : ce qui peut cramer un business (que les académiques appellent les risques à mitiger) et ce qui fait cartonner un business, à savoir les principes, méthodes à mettre en œuvre conjointement pour cartonner

Le premier principe est celui de l’holisme. En effet le fait d’appliquer tel ou tel principe aura forcément des effets bénéfiques mais il ne faut pas perdre de vue que la force d’une chaine n’étant jamais supérieure à celle de son maillon le plus faible la persistance d’un seul point faible dans le dispositif est de nature à compromettre l’ensemble. Alors courage ne t’arrêtes pas à ce qui te correspond le mieux, à ce qui t’es le plus facile fait l’effort sur ce qui t’incommode le plus, le résultat est à ce prix.

Tout d’abord ce qui peut faire cramer un business. Il y a trois facteurs humains et un facteur d’environnement qui peut être subdivisé en sous catégories.
Le premier et le plus important des facteurs humains est l’entrepreneur qui doit non seulement être en phase avec son projet et posséder tous les atouts nécessaires à sa mise en œuvre mais aussi être en pleine possession de ses moyens, ce qui suppose un équilibre et un niveau de satisfaction élevé dans tous les domaines de vie.
Le deuxième facteur humain est le client qui peut bien sur cramer ton business en ne venant plus (ou pas) te voir. Il y a donc intérêt à le connaitre aussi bien que soi-même, à le choyer, le regarder vivre et évoluer pour ne jamais perdre le lien.
Le troisième facteur humain est le collaborateur et/ou partenaire. Il doit être pour faire vite en phase et en complémentarité avec l’entrepreneur.
Autant la prise en compte du client figure dans tous les manuels, ce qui ne l’empêche pas d’être réalisée avec plus ou moins de pertinence, notamment quand à la place à lui accorder dans le process, autant l’entrepreneur est généralement négligé et les collaborateurs ou partenaires choisis sur de mauvais critères et peu ou pas gérés. Tout entrepreneur soucieux de se donner les meilleures chances de succès doit bien sur prêter la plus grande attention à ces trois facteurs de risque.
Le quatrième et dernier facteur de risque est l’environnement. C’est trop souvent le seul réellement abordé. Tous les éléments d’environnement sont porteurs de facteurs de risque très graves pour l’entreprise et doivent donc faire non seulement l’objet d’une veille attentive mais surtout être à l’origine d’une adaptation constante de la stratégie et du plan. Les principaux facteurs d’environnement à prendre en compte étant la concurrence, les évolutions technologiques, économiques, législatives, réglementaires et culturelles.

Ce qui fait cartonner un business à présent (en dehors de l’entrepreneur).
La clarté tout d’abord. Il est impératif que tout soit clair pour tout le monde, de la raison d’être aux processus les plus anodins, en passant par les valeurs et les objectifs tout doit être limpide. on ne conduit pas plus une entreprise que quoi que ce soit d’autre dans le brouillard ! Qu’on se le dise.
La flexibilité de tout, sauf les valeurs et la raison d’être.
La puissance de la marque, qui ne s’acquiert pas d’emblée (sauf pour ceux qui commencent par acheter une marque et qui le font intelligemment, mais vous serez peu nombreux dans ce cas) mais qui doit être en point de mire dès le départ.
Le marketing et le système de vente. La meilleure idée du monde et le meilleur produit ne le sont que dans la mesure où ils sont vendus.
Le recrutement et le management. Deuxième facteur clé après l’entrepreneur lui même les partenaires et collaborateurs doivent bien sur faire l’objet d’une attention soutenue et constante.
L’optique financière. Il faut gagner de l’argent quand on fait du business, ce qui fait du point de vue financier bien plus qu’un critère technique de gestion un élément de pilotage stratégique
La systématisation et l’optimisation qui sont les deux mamelles de l’efficience. Pour être provoquant je dirais que l’entrepreneur à succès est un feignant de génie toujours à l’affut de ce qui va lui permettre d’obtenir le meilleur résultat en engageant le moins de ressources possible.

Et voila. Te voici cher lecteur en possession des quelques clefs qui te permettront d’alimenter ta réflexion pour créer les conditions qui te permettront si tu en as le courage de te hisser au niveau de profitabilité supérieur au meilleur que tu avais imaginé dans tes rêves les plus fous.



Nouveau contexte, nouveaux besoins

Il n’aura échappé à personne que le marché du travail s’est largement durcit au cours de la dernière décennie pour deux catégories de personnes en particulier: celles dont l’age commence par un deux ou par un cinq.

L’émergence de nouvelles technologies, par exemple celles liées à l’intelligence artificielle, mais surtout la prégnance persistante des contraintes et charges de tous ordres pesant sur les téméraires employeurs font que le phénomène qui n’est à mon avis pas prêt de s’estomper devient une donnée d’environnement à prendre en compte comme telle dans le cadre de l’élaboration d’un parcours professionnel.

Pour ces raisons, mais aussi et c’est de mon point de vue la meilleure nouvelle, du fait de la soif d’indépendance, du désir d’engagement personnel et de la volonté de prendre en main son destin de bon nombre de nos contemporains les deux catégories d’actifs potentiels qui nous préoccupent s’orientent de plus en plus fréquemment, que ce soit par choix ou par obligation, vers une stratégie de création de leur emploi, plutôt que sur le chemin de croix de sa recherche.

Le hic, car il y en a naturellement un, est que cette voie n’est pas à priori plus facile que le petit bonhomme de chemin à papa qui consistait à trouver un emploi au sortir de sa formation et de s’y maintenir voir, pour les meilleurs d’y prospérer jusqu’à la retraite en pimentant cette vie d’aventurier d’un soupçon de mobilité pour les plus fous. En effet on sait bien que sur les près de 500 000 entreprises créées chaque année en France et les plus de 2 000 000 crées dans l’ensemble de la francophonie très peu survivent à 5 ou 10 ans et que parmi ces rescapées la proportion d’entreprises réellement profitables est vraiment très faible.

L’entrepreneuriat a pour caractéristique première l’exercice conjoint de deux métiers, celui relevant du savoir-faire que l’on vend et celui d’entrepreneur. Dès lors le marché de l’aide et du conseil à tous ces néo-entrepreneurs fait florès. Malheureusement dans l’immense majorité des cas seuls les aspects techniques du métier d’entrepreneur sont enseignés. Il est bien sur indispensable de pouvoir établir un business plan crédible, ne serais-ce que pour se rassurer et donner à croire au banquier que l’on pourrait-être au nombre de l’infime minorité qui ne se cassera pas la figure à plus ou moins brève échéance. Il faut aussi pouvoir concevoir un plan marketing cohérent tant au projet qu’au marché. Comment par ailleurs lancer son entreprise, si petite soi-t-elle sans la moindre notion des équilibres comptables ? Et si l’entreprise requiert de la main d’œuvre il serait bien imprudent de s’y aventurer sans aucune notion de droit du travail ou de management. Et last but not least dans notre beau pays de France il faudrait être fou pour se dispenser de toute notion relative à l’immense sujet des relations aux diverses administrations entrant à tout bout de champ en interaction avec notre business.

Tout ceci est bel et bon mais si cela suffisait pour réussir on le saurait depuis longtemps. Les vrais clefs du succès sont ailleurs. Elle ne relèvent ni d’un don inné ni d’une chance insensée. C’est la raison d’être de ce blog au fil duquel je m’attacherai à partager avec vous non seulement les savoirs et les savoir-faire “académiques” relatifs à entrepreneuriat, mais surtout les vrais clefs du succès, celles qui font réellement la différence et que de nombreux entrepreneurs, dont moi ont mit un temps très (trop) long à les comprendre et les assimiler.